Dites-nous en un peu plus sur vous !
Issu d’une famille déjà sensibilisée à la vision globale de l’être et à l’écologie, la découverte de l’ostéopathie, thérapeutique alternative et subversive à la médecine classique, a été une continuité évidente de mon éducation. J’ai eu la chance de commencer mes études en formation initiale en 1986 à une époque où cette discipline était hors la loi, donc non encadrée et libre de son expression, et où les enseignants étaient des pionniers convaincus et passionnés. Très tôt, l’ostéopathie est devenue une passion. La citation « Choisis un travail que tu aimes, et tu n’auras pas à travailler un seul jour dans ta vie » de Confucius, résume bien le lien que j’ai avec mon métier. Sur cette vague d’enthousiasme ostéopathique j’ai développé de multiples lieux de pratique : en association pour les réfugiés, auprès d’enfants porteurs de handicaps (co-fondateur de l’EHEO ouest parisienne il y a 30 ans) prochainement à Emmaüs, etc. Et bien entendu en cabinet en région parisienne pendant 30 ans et depuis quelques mois en Bretagne sud.
Quel regard portez-vous sur l’ostéopathie aujourd’hui ?
“Comment ne pas s’émerveiller devant une thérapeutique aussi puissante qui a traversé plus d’un demi-siècle et qui encore aujourd’hui au début du XXIème siècle, une époque si technologique, prétend toujours et encore que les MAINS, le CŒUR et la PENSEE d’un soignant sont des outils de guérison efficaces !”
Quels sont les ostéopathes ou autres personnages qui vont ont inspirés tout au long de votre carrière ?
On se construit par nos rencontres. Sur mon chemin d’ostéopathie j’ai fait de très belles rencontres, à commencer par mes professeurs, des pionniers tous passionnés. Je garderai particulièrement le souvenir de Franck Gilly qui par sa générosité de cœur et son extrême sensibilité ostéopathique a « allumé la lumière » lors de mes études. Puis j’ai eu la chance de rencontrer Viola Frymann lors de plusieurs stages, ainsi que très tôt Still, Sutherland et Becker par mes lectures. Un temps j’ai été très proche de Pierre Tricot, puis j’ai fait plusieurs stages avec Bruno Ducoux, Hugh Milne, James Jealous. Ces dernières années, j’ai eu la chance de faire le DU de Philosophie de l’ostéopathie à Lyon avec Jean-Marie Gueullette et son équipe, dont le philosophe Yann Plantier qui a bien compris la profondeur de l’ostéopathie, par exemple lorsqu’il nous dit « un ostéopathe rencontre son patient d’être à être ». Les patients, les étudiants en collège et en stage ainsi que des expériences multiples de rencontres sont aussi des enrichissements quotidiens sur mon chemin d’ostéopathe.
À quel moment avez-vous ressenti le besoin de transmettre ? Y a-t-il eu un élément déclencheur ?
Quelle(s) formation(s) animez-vous ?
Des stages d’Ostéopathie Bio-Tissulaire, qui consistent en une rencontre avec la vitalité des tissus. Car si nous savons les écouter ceux-ci « savent » – comme le dit Rollin Becker – nous guider vers les diagnostics et le traitement approprié pour chaque patient. Il existe deux niveaux de stages :
Pourquoi avez-vous créé cette ou ces formation(s) ?
Apporter un regard vivant et globalisant sur l’ostéopathie alors qu’elle se tourne de plus en plus vers une simple technique mécanique motive mon engagement dans l’enseignement. Il existe un hiatus entre ce que reçoivent les étudiants et les véritables implications (thérapeutique, philosophique, éthique, etc.) de l’ostéopathie.
Quels nouveaux outils vos futurs stagiaires auront en leur possession après avoir réalisé votre formation ?
Le mot de la fin
Postgradosteo est le premier site internet regroupant l’ensemble des formations continues en ostéopathie. Son objectif principal, guider au mieux l’ostéopathe sur le choix de ses futures formations.
En parallèle, Postgradosteo, permet aux formateurs de gagner en visibilité en référençant l’agenda de leurs formations, à travers un outil en ligne, simple et intuitif.