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Aurélien ABELS-EBER

Aurélien ABELS EBER ostéopathe et formateur

PORTRAIT DE Aurélien ABELS-EBER 

Dites-nous en un peu plus sur vous !

La première fois que je me suis renseigné sur l’ostéopathie, j’étais étudiant en médecine. Puis j’ai effleuré la thérapie manuelle en kiné. C’est dans un cybercafé du Nicaragua que je me suis inscrit dans une école d’ostéopathie. Ce furent cinq années passionnantes avec la chance de toucher dès le début, aux sphères crâniennes et viscérales. Cinq années de métamorphose lente qui m’ont progressivement amené vers une pratique exclusive de l’ostéopathie en laissant définitivement de côté la masso-kinésithérapie, profession qui m’a tant apportée. Aujourd’hui ma pratique mélange différents outils ostéopathiques et se complète par de la naturopathie, c’est à dire des conseils d’hygiène de vie, ainsi que des prescriptions d’outils naturels spécifiques ( compléments alimentaires, huiles essentielles, phytothérapie etc…), et de certains bilans biologiques précis et ciblés. L’ostéopathie, le dialogue avec les tissus, mes outils mécaniques restent cependant le fer de lance de ma pratique.


Quel regard portez-vous sur l’ostéopathie aujourd’hui ?

 

“je crois que chacun d’entre nous réalise les limites de la médecine manuelle dans l’accompagnement de maladies chroniques d’origine métabolique”

L’ostéopathie est un outil fantastique qui m’émerveille chaque jour! Ce que nous racontent les tissus, notre capacité à agir dessus et à pourvoir un soulagement, voire une guérison reste une source d’étonnements permanents. Cependant, je crois que chacun d’entre nous réalise les limites de la médecine manuelle dans l’accompagnement de maladies chroniques d’origine métabolique (Maladie de Crohn, pathologies auto-immunes, dysthyroïdies, spondylarthrite, N.A.S.H. etc…), maladies de civilisation contemporaine. L’ostéopathie va soulager, toujours, mais pour combien de temps? A.T. Still parlait déjà de la nécessité d’éliminer les toxines, d’utiliser les médications naturelles plutôt que synthétiques et d’être attentif à son alimentation pour préserver une santé optimale. J’en ai donc pris mon parti.

Quels sont les ostéopathes ou autres personnages qui vont ont inspirés tout au long de votre carrière ? 

Les ostéopathes qui m’ont marqué sont nombreux… Je pense au Dr André Ratio, à Bruno Ducoux, à Didier Philipponneau, à Hervé Riu, à Pierre Tricot à Alain Cassourra, à Jean Pierre Barral, à Patrick Jouhaud, à Nathalie Camirand. Mon mentor, mon maître ( je crois plus que jamais au compagnonnage en ostéopathie, malheureusement il n’est pas si courant), fût Gerard CAZANAVE, un ostéopathe de haut vol qui reste la référence dans l’approche nutritionnelle, micronutritionnelle et viscérale en ostéopathie, en particulier avec son livre “balade en biologie”. Une grande pensée pour toi Gérard. Christine ABELS-EBER, ma mère, spécialiste des histoires de vie, Dr en sciences de l’éducation, m’a également beaucoup apporté dans le rapport soignant/soigné. Car, grâce à elle, j’ai toujours baigné dans la sociologie et le décorticage des rapports humains. C’est un vrai plus lorsque l’on est soignant !

À quel moment avez-vous ressenti le besoin de transmettre ? Y a-t-il eu un élément déclencheur ?

J’ai toujours aimé cela. J’ai animé mon premier atelier scientifique à l’âge de 12 ans… Concernant l’ostéopathie,cela a commencé avec le livre “Essai sur la santé, abécédaire d’un ostéopathe-kinésithérapeute” (éditions VIE). Puis, j’ai commencé à proposer des formations dans la foulée.

Quelle(s) formation(s) animez-vous  ?

– Formation vidéo: Alimentation santé, micronutrition, aromathérapie, phytothérapie, hydrolathérapie, cupping-thérapie et ostéo-naturopathie.

– Ostéonaturopathie 1: phyto-aroma-hydrolathérapies/ micronutrition + alimentation santé+ hypo-inflammation sur 2 jours.

– Ostéonaturopathie 2 : Massage thérapeutique, cupping-thérapie, détox manuelle sur 2 jours.

Pourquoi avez-vous créé cette ou ces formation(s) ?

Le manque de réponses concrètes face aux maladies chroniques en particulier. Et l’envie de poursuivre ce que m’a transmis Gérard Cazanave.
 

 

Quels nouveaux outils vos futurs stagiaires auront en leur possession après avoir réalisé votre formation ?

Plutôt des outils du verbe que de la main ! C’est à dire des outils qui vont permettre de niveler vers le bas le niveau inflammatoire de leurs patients. Des outils permettant de répondre à des déséquilibres micronutritionnels entraînant des symptômes. Une connaissance des Huiles Essentielles permettant une utilisation sécure et efficace chez le soignant et, surtout chez le patient. Une connaissance de base en phytothérapie permettant des actions thérapeutiques au cabinet. Savoir rééquilibrer une alimentation pro-inflammatoire. Maîtriser la pose de ventouses médicinales..
 

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