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photo Philippe VETH

PORTRAIT DE Philippe VETH

Dites-nous en un peu plus sur vous !

Diplômé de kinésithérapie en 1990, j’ai pratiqué plus de 10 ans en cabinet libéral, menant parallèlement mes études d’ostéopathie. J’ai validé mon diplôme en 1998 avec l’école du CIDO de Saint Etienne jumelée avec l’EEO de Maidstone en Angleterre, puis mon mémoire en 2001 grâce à EUROSTEO. École avec laquelle j’ai passé en 2012 une licence professionnelle de formateur d’adultes.

J’ai ouvert mon cabinet d’ostéopathie en 2001 et me suis déconventionné de la kinésithérapie en 2003.

Je partage mon temps entre le cabinet dans lequel je travaille à Meylan dans le 38, les séminaires de formations à l’école EUROSTEO, les formations que je dispense dans le cadre de la société « Upgrade » et dont je parlerai plus loin et…mon métier de moniteur de ski que je pratique temporairement pendant les vacances de noël et de février.

Un emploi du temps chargé, mais passionnant !


Quel regard portez-vous sur l’ostéopathie aujourd’hui ?

 

“l’ostéopathie s’est transformée en une autoroute beaucoup plus sécurisée”

Lorsque j’ai été diplômé en 1998, l’ostéopathie se présentait comme un chemin de rase campagne, semé d’embuches. Depuis les lois de 2002 et de 2007, ainsi que les décrets de formation revus en 2014, l’ostéopathie s’est transformée en une autoroute beaucoup plus sécurisée.

Ne perdons pas cet esprit de liberté que nous avons connu lorsque nous étions de jeunes diplômés « hors la loi », qui nous a permis de proposer une vision alternative et indépendante du soin, complémentaire à la médecine allopathique.

Quels sont les ostéopathes ou autres personnages qui vont ont inspirés tout au long de votre carrière ? 

Jean Pierre Barral fut le premier formateur que j’ai rencontré lors du premier jour de la formation ostéopathique, sur la « philosophie de l’ostéopathie ». Je me souviens encore du sentiment que j’ai ressenti à la fin de cette journée, certain d’avoir vraiment trouvé ma voie…

Le reste est surtout fait d’échanges riches et réguliers, amicaux et professionnels avec mes collègues et amis d’EUROSTEO ainsi qu’avec mes patients, et qui permettent d’entretenir cette curiosité et ce désir de progresser dans la compréhension de cette formidable machine humaine.

À quel moment avez-vous ressenti le besoin de transmettre ? Y a-t-il eu un élément déclencheur ?

 

J’ai rapidement ressenti que je ne pouvais pas garder pour moi la passion que j’éprouvais pour l’ostéopathie. Il fallait que je la partage. Il m’a donc été rapidement proposé après mon D.O. d’intégrer l’équipe pédagogique d’EUROSTEO. J’ai démarré en novembre 2000 en tant qu’assistant…j’y suis encore avec beaucoup de plaisir, 20 ans après !

 

Quelle(s) formation(s) animez-vous  ?

Le recoil constitue l’outil que j’utilise quasi exclusivement lors de mes traitements. Or, cet outil n’est que légèrement abordé lors de la formation pour devenir ostéopathe. Il me tient donc à cœur de transmettre les principes thérapeutiques de cet outil ainsi que ses modalités d’exécution.

J’anime une formation post-graduée intitulée « le recoil en néonatologie » et qui propose une approche du traitement du nourrisson à partir des techniques de recoil.

J’anime aussi une formation « l’urgence traumatologique : traitement en recoil », constituée de deux niveaux, et qui propose une approche post traumatique, immédiate ou tardive, facilité par cette technique douce et efficace qu’est le recoil.

Session de formation animée par Philippe VETH

Pourquoi avez-vous créé cette ou ces formation(s) ?

 

Pour inciter les ostéopathes à intégrer le recoil dans leur palette d’outils thérapeutiques.

 

Quels nouveaux outils vos futurs stagiaires auront en leur possession après avoir réalisé votre formation ?

Au risque de me répéter, les ostéopathes qui sortent de mes formations maitrisent les principes de base de ce nouvel outil pour eux qu’est le recoil. Il leur restera à l’affiner grâce à une pratique régulière.

Le mot de la fin ?

Conserver la passion du métier et notre liberté d’action, et rester d’infatigables chercheurs…

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